Deux cent quatorze
(214) milliards FCFA (un montant susceptible d’évolution en fonction des
avenants aux contrats), mais pour l’heure, c’est bien le chèque que devra
sortir l’État du Togo pour honorer l’expertise du Groupe EBOMAF, une structure
spécialisée dans la réalisation des travaux d’infrastructures routières et de
construction des bassins de rétention d’eau. La major burkinabè du BTP qui conforte sa position de leader
dans le secteur au Togo, s’est vue attribuer deux nouveaux marchés au pays de
Faure Gnassingbé.
Après avoir conduit avec une grande satisfaction les chantiers du
Boulevard du 13 Janvier et les axes Agoè-BKS-Limousine-Adidogomé entre 2011 et
2013 dans la ville de Lomé, le Groupe EBOMAF s’est vu ensuite attribuer
d’autres ouvrages situés dans la partie septentrionale du pays. Il s’agit, en
effet, du chantier des routes Tandjouaré-Kanté (130 Km) et Borgou-Mandouri (45
Km), celui de Mandouri-Frontière du Bénin (07,5 Km) avec un pont de cent
quatre-vingt (180) mètres linéaires sur le fleuve Oti et celui du Carrefour
Pya-Sarakawa-Kanté (65 Km) avec un pont de cent (100) mètres linéaires sur un
grand fleuve.
A ces trois (03) chantiers du septentrion en phase d’achèvement, vient
s’ajouter la signature de deux (02) nouveaux contrats dans le sud du Togo dont
le premier porte sur la modernisation de la route Lomé-Kpalimé, longue de
cent-vingt (120 Km) ainsi que l’aménagement des bassins de rétention d’eau dans
les quartiers de Todman, Segbé et Adidogomé pour un montant cumulé avoisinant
cent quatre-vingt-quinze (195) milliards FCFA HT/HD. S’agissant du second
contrat, avec un montant de dix-neuf (19) milliards FCFA HT/HD, le Groupe
EBOMAF doit restructurer des voiries et réseaux divers (VRD) de la ville de
Kpalimé. Ainsi, pour l’ensemble des deux (02) marchés, c’est un financement
global estimé à deux cent quatorze (214) milliards FCFA HT/HD que le
gouvernement togolais accorde à EBOMAF.
Le démarrage effectif des travaux a sidéré les populations togolaises
depuis la visite du chantier Lomé-Kpalimé réalisée le mercredi 17 juin dernier
par le ministre de l’Économie et des Finances, M. Sani Yaya et sa collègue des
Infrastructures et des Transports, Mme Zouératou Tchakondo-Kassa-Traoré en
présence de M. Mahamadou Bounkoungou, PDG du Groupe EBOMAF qui a tenu à
commenter personnellement cette visite guidée.
Concernant le coté séduction de la visite guidée, l’on parlera du
déploiement d’impressionnants équipements de dernière génération sur la base-vie
d’Adidogomé. Ceux qui s’y connaissent mieux en BTP, citent des centrales à
béton, une grande centrale d’enrobé, sans oublier tout un arsenal de machines
et de camions de diverses gammes. Aussi, faut-il noter un personnel décidé et aguerri
dans la réalisation des grands travaux, avec plusieurs recrutements qu’on
assiste parmi les ressortissants togolais.
Prévu pour 36 mois d’après nos informations, le projet, tel qu’il est
conçu et connu aujourd’hui, pourra faire l’objet de quelques modifications dans
les prochains jours du fait de la volonté de l’État du Togo de faire de la
route Lomé-Kpalimé, l’une des plus magnifiques de la sous-région. Alors, à la
libération totale de l’emprise qui a d’ailleurs débuté par la démolition des
structures métalliques de publicité et de bâtiments, le gouvernement pourra
faire rédiger des avenants au contrat. En conséquence, l’enveloppe de 195
milliards initialement avancée lors de la visite du chantier et concernant le
premier contrat, sera automatiquement revue à la hausse.
Pour
rappel, l’expertise de EBOMAF (Entreprise Bounkoungou Mahamadou et
Fils) accompagne depuis près de dix (10) ans la République du Togo dans ses
efforts de développement et de modernisation de ses infrastructures. En dehors
du Togo, EBOMAF est attributaire de plusieurs marchés d’infrastructures sur le
continent africain entre autres, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire,
la Guinée-Conakry et le Libéria.
Laure
KADER
EBOMAF, l’expertise au contact du Togo
