Le collège des délégués de l’Université de Lomé (UL),
de concert avec plusieurs présidents des associations et mouvements
estudiantins, a échangé ce mardi 03 septembre 2019 avec la presse sur
l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants de l’UL grâce au
vaste programme de réformes impulsé depuis 2016 par le Professeur Dodzi
Kokoroko. Ils ont profité de l’occasion pour formuler un certain nombre de doléances
envers les autorités universitaires et gouvernementales.
Le
délégué général de l’Université de Lomé, M. Richard Damali, aux côtés des
présidents des associations et mouvements estudiantins, a organisé ce mardi une
conférence de presse en vue de situer l’opinion sur les avancées significatives
observées sur le campus de Lomé depuis l’installation de la nouvelle équipe
dirigeante de l’Université avec à sa tête, le Prof. Komla Dodzi Kokoroko.
En
effet, c’est à l’unanimité que le délégué général de l’UL et les présidents des
associations et mouvements estudiantins, présents à ce rendez-vous avec la
presse, ont salué les multiples efforts des nouvelles autorités universitaires
dans la nette amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants. Ainsi
ont-ils évoqué l’efficacité du réseau internet haut débit, facilitant la
recherche. Dans le même ordre d’idées, ils se réjouissent de leur bibliothèque
devenue très riche en documents pour compléter les cours magistraux dispensés en amphi.
L’amélioration des capacités d’accueil du campus, grâce à la construction de
nouveaux amphis pour les cours et pour les logements, la récente rénovation des
Cités A et B sans oublier les axes routiers empruntés par les étudiants, la
construction de la place Bella Bellow pour les activités culturelles et le
renforcement du réseau SOTRAL pour le transport des étudiants, etc. tout cela a
été salué par le représentant du collège des délégués de l’UL : « les
transformations sont remarquables, » a-t-il déclaré. M. Richard Damali
n’a pas passé sous silence les nouvelles dispositions prises par les autorités
universitaires pour faciliter et l’inscription de nouveaux bacheliers et la
quête du savoir des anciens, c’est-à-dire les étudiants.
Toutefois,
ces représentants des étudiants de l’UL ont formulé quelques demandes à
l’endroit des autorités universitaires et gouvernementales. Il s’agit de
pallier au retard souvent accusé dans la distribution des notes et dans la
sortie des aides (allocations). Sur ce sujet, conscients que la question des
allocations et de leur augmentation, ainsi que le volet concernant les bourses
et stages, ne relève pas des prérogatives de la présidence de l’Université de
Lomé, ils étaient plus dans une logique de plaidoyer afin que leur voix puisse
porter devant les autorités gouvernementales. Les délégués veulent
l’application effective des QCM (Questions à choix multiples) dans toutes les
facultés. Le cas de la Faculté de droit est surtout évoqué. Aussi demandent-ils
aux autorités de l’UL de procéder non seulement à la concrétisation d’un cadre
d’échanges entre les délégués et le corps enseignant, mais aussi à la
réalisation du bloc sportif promis par les responsables de l’UL. Ils ont, entre
autres demandes, souhaité la réévaluation du système LMD.
En
rappel, du fait de la politique de modernisation tant dans le domaine
académique que infrastructurel engagée sous la présidence du Prof Kokoroko, l’Université
de Lomé remonte progressivement dans le classement des universités de référence
sur le continent africain et dans le monde. D’après le classement des Top 200
universités africaines de 2018, publié par l'agence UniRank, l’UL a fait un
bond spectaculaire de 27 places passant de la 109e place au
classement 2017 à la 82ème place en 2018. Les critères d'évaluation sont entre
autres la visibilité et le taux de fréquentation des sites des universités, la
quantité et la qualité des publications ou encore la présence sur les moteurs
de recherche. En 2015, l’UL ne figurait même pas encore dans les Top 200.
Campus de Lomé : Les délégués saluent les réformes Kokoroko et formulent des doléances
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