Dans l’affaire de vente de terrain urbain non bâti,
sis à Lomé, quartier Bè-Ablogamé N°1, opposant le chef de la collectivité Adéla
aux mandataires de ladite collectivité, la rédaction du journal La Manchette a
reçu ce mardi une délégation desdits mandataires pour signifier à l’opinion
qu’ils sont et demeurent les mandataires de la collectivité Adéla d’après l’acte
notarial du 05 juillet 2011 le certifiant.
Les
sieurs Komlanvi Darrah-Afangbédji et Assou François Gamado ont apporté ce mardi
27 août 2019 une version qui contraste avec celle du chef de la collectivité Adéla
qui affirmait ne pas reconnaître les mandataires qui ont agi dans le cadre de
la vente de
la parcelle de terrain urbain non bâti, sis à Lomé, quartier Bè-Ablogamé N°1.
En
possession de plusieurs pièces officielles qui font foi, dont copie est donnée
à la rédaction de La Manchette, ils ont prouvé la qualité à agir au nom de la
collectivité Adéla du fait du mandat qui leur a été donné par les différentes
branches, quatre (04) au total, composant ladite collectivité. M. Komlanvi Darrah
a précisé que Koffi Sodjéto, le fils de Mihesso Sodjédo est mandataire de la
branche Zégbla.
Ces
mandataires ont été installés par acte notarial du 05 juillet 2011 avec pour
mission de conduire les affaires de la collectivité et de sauvegarder les biens
héritages de la grande collectivité Adéla de Bè-Adjrométi.
Dans
un procès-verbal de réunion en date du vendredi 23 août 2019 établi par Me
Geoffroy Adokoé Akueson, Huissier de justice, dont notre rédaction a reçu
copie, il est fait mention de ce que le sieur Mihesso Sodjédo « reconnait
avoir vendu la parcelle dont s’agit. Mieux il ajoute que l’acquéreuse lui a
offert des tissus qu’il a remis à monsieur Kouami ».
Pour
ce qui est de l’expulsion de ceux qui se trouvent sur le terrain en question,
les sieurs Komlanvi Darrah-Afangbédji et Assou François Gamado ont prouvé cela
par une décision de justice en date du 19 avril 2019. « Une seule famille ne peut
pas décider de révoquer le mandat de 33 familles, » a déclaré M.
Darrah pour conclure.
Affaire collectivité ADELA : Une version contrastée connue
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